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Tu habites dans mes rêves
Depuis bien longtemps,
Où se joue sur nos lèvres
L'amour en chantant.
Je n'avais que ce rêve
Qui jamais ne s'achève,
Quand ta main, un beau soir
Prit la mienne, dans le noir.
Tes beaux cheveux longs
Couvrant ton visage.
Ont balayé les raisons
De vouloir rester sage.
Et au creux de l'épaule
Respirant les yeux clos,
La folle envie vous frôle
De s'aimer à vau l'eau.
Je pourrais hurler
Tant je t'ai dans la peau,
Mais je me tairai
De peur d'en dire trop.
De ta main musicienne
Les doigts souples et durs,
Battent et contiennent
Un appel sans mesure.
Tout au long de mon dos
En jouant crescendo,
De concert en voyage
Vers encore davantage.
Tu partiras plus tard
Quand il fera encore noir
Sans penser s'il y aura
Un seul autre beau soir.
Le hasard d'une nuit
N'est pas toujours reconduit,
J'accepterai ce qui vient
Sans imposer d'autres liens.
Je pourrais hurler
Tant je t'ai dans la peau,
Mais je me tairai
De peur d'en dire trop.
Et tes beaux longs cheveux
Balayeront de mon visage,
Une sotte larme, dans mes yeux
N'étant plus, du voyage.
Me souvenant de l'accord
Qui bercera encore,
Le rêve, où tu demeures
Gravé, en plein coeur.
Mais toujours espérant
Le bonheur de te voir
Arriver en chantant
Encore un, un beau soir. |
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